Open D: Le blues de l’algérienne

Une fois les gammes de blues et algérienne bien maîtrisées, il suffit simplement de faire abstraction de la théorie et de s’amuser avec beaucoup de conviction. Trouver des façons originales d’effectuer des passages « furtifs » d’une gamme à l’autre en utilisant les notes du pivot (ré majeur: ré, fa#, la) ou d’autres notes communes (sol, do).

pivot (DBlues-GAlgerian)_fretboard

Pour nous aider à créer des transitions discrètes, nous pouvons créer un nouveau tableau d’accords ne contenant que les notes communes aux deux gammes (ré, fa#, sol, la, do). Pour éviter d’avoir un tableau inutilement long, nous ne conserverons que les accords ayant au moins deux notes communes.

pivot (DBlues-GAlgerian)_chords

Comme on peut le voir clairement ici, les accords de ré majeur (D7) et ré sus4 (D7sus4) permettent une transition parfaite. Ce sont donc les accords pivots par excellence. Par contre, n’utiliser exclusivement que ces deux accords pour les transitions deviendrait vite ennuyant et prévisible. Pour éviter la monotonie et conserver un effet de surprise, il est donc fortement recommandé d’utiliser aussi les autres accords contenus dans le tableau même si ceux-ci ne sont que partiels.

Maintenant que nous avons fait la liste des points communs entre les deux gammes, il devient trivial d’effectuer des transitions entre les deux et ainsi obtenir une sonorité plus riche émotivement. Si la « bigammie » vous laisse sur votre appétit, il vous suffit d’en ajouter une troisième puis une quatrième, etc. Mais attention, l’idée ici est de bien maîtriser les gammes pour être en mesure de produire quelque chose d’intéressant et non pas de faire l’étalage superficiel de plusieurs séries de notes.

4 réflexions sur “Open D: Le blues de l’algérienne

      1. Bonjour
        Pensez-vous ajouter d’autres pages sur votre blog ? Je reste un peu sur ma faim 🙂

Laisser un commentaire