Une fois les gammes de blues et algérienne bien maîtrisées, il suffit simplement de faire abstraction de la théorie et de s’amuser avec beaucoup de conviction. Trouver des façons originales d’effectuer des passages « furtifs » d’une gamme à l’autre en utilisant les notes du pivot (ré majeur: ré, fa#, la) ou d’autres notes communes (sol, do).
Pour nous aider à créer des transitions discrètes, nous pouvons créer un nouveau tableau d’accords ne contenant que les notes communes aux deux gammes (ré, fa#, sol, la, do). Pour éviter d’avoir un tableau inutilement long, nous ne conserverons que les accords ayant au moins deux notes communes.
Comme on peut le voir clairement ici, les accords de ré majeur (D7) et ré sus4 (D7sus4) permettent une transition parfaite. Ce sont donc les accords pivots par excellence. Par contre, n’utiliser exclusivement que ces deux accords pour les transitions deviendrait vite ennuyant et prévisible. Pour éviter la monotonie et conserver un effet de surprise, il est donc fortement recommandé d’utiliser aussi les autres accords contenus dans le tableau même si ceux-ci ne sont que partiels.
Maintenant que nous avons fait la liste des points communs entre les deux gammes, il devient trivial d’effectuer des transitions entre les deux et ainsi obtenir une sonorité plus riche émotivement. Si la « bigammie » vous laisse sur votre appétit, il vous suffit d’en ajouter une troisième puis une quatrième, etc. Mais attention, l’idée ici est de bien maîtriser les gammes pour être en mesure de produire quelque chose d’intéressant et non pas de faire l’étalage superficiel de plusieurs séries de notes.
Très intéressant…Une sorte de ‘modulation permanente’ entre ces deux gammes, si j’ai bien compris…
Exactement, histoire ne ne pas être trop monotone et d’entretenir l’inspiration.
Bonjour
Pensez-vous ajouter d’autres pages sur votre blog ? Je reste un peu sur ma faim 🙂
Effectivement, je ne suis pas très productif 😉 Mais j’y compte bien.